PETIT GOUFFRE DEVIENDRA GRAND

Samedi 30 mai 2020, c'est la reprise des travaux au gouffre de Cousances-aux Bois, gouffre que nous avions remarqué le 23 juin 2019 et que nous avions commencé à désobstruer le 30 juin 2019.

La mauvaise météo, puis l'hiver et ensuite le confinement avait empèché la reprise des travaux.

Samedi  30 mai, Jean Marie, Alain rejoint par Julien et Matthieu qui reviennent d'une petite plongée souterraine matinale.

A notre arrivée nous constatons que la cavité a été rebouché par des blocs de bétons et divers détritus. ceci malgré la loi Martel qui protège le karst.

Le gouffre à notre arrivée

Les blocs de béton remplissent pratiquement la cavité


Nous commençons donc a retirer ces blocs et les différents détritus  et commençons  a reprendre le dégagement de la cavité.

un seau, deux seau, trois seau ........


Une belle équipe 

Au bout d'une petite heure nous retrouvons le fond initial et le départ de la galerie principale qui est aussi comblé mais naturellement par les  cailloutis.


Nous voici dans le départ de la diaclase  -  pas large va falloir élargir



Quelques gros blocs nous bloquent le passage 
Afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions il faut enlever quelques blocs qui gênent.

Et si on l'avait cassé il serait moins lourd 



Oh hisse.....

Encore un dehors.

Au bout de quelques heures la première diaclase est dégagé et nous pouvons faire demi tour au terminus actuel. Nos pouvons voir que la suite se situe à gauche (guider par le violent courant d'air) mais ce n'est pas large.

La diaclase principale

A gauche la suite du réseau ?


Au bout de trois heures on décide d’arrêter pour aujourd'hui la désobstruction et de faire le relevé topographique.

Ah j'oubliais au cours de la désobstruction la paire de lunettes que monsieur le Maire avait perdu le premier jour en voulant regarder l'importance de la cavité a été retrouvé ce jour , et un deuxième nom pour ce gouffre : gouffre de Cousances aux Bois ou de la Lunette

la topographie au 20-05-20


A SUIVRE :   

SORTIE PHOTO AU SPELEODROME

Le spéléodrome de Nancy est une galerie artificielle, ancien aqueduc souterrain il sert d'école pour l'initiation à la spéléologie et la plongée souterraine, c'est l'USAN qui a la conservation de ce patrimoine depuis 1991.


Il sert également d'espace pédagogique pour les écoliers, les collégiens et lycéens dans le cadre des cours de SVT . Mais également pour l'école des mines dans le cadre des cours d'hydrogéologie.

Les travaux de creusement débutérent le 1 février 1899 pour se terminer en 1906.

Il se situe sous le plateau de la forêt de Haye à l'ouest de Nancy.

Le spéléodrome est constitué de : 

  • Un réservoir d'eau appelée l'oeil de la galerie
  • Un collecteur principal d'une longueur de 4873 m
  • Cinq puits d’accès :

Hardeval : profondeur 27 m
Saint Julien : profondeur 64 m
Clairlieu : profondeur 38 m
Haute Borne : profondeur 65 m
Vierge : profondeur : 63 m

  • De galeries remontantes à 45° situées de part et d'autres du collecteur et des galeries annexes pour un développement de 1769 m
Samedi 23 mai 2020, Jean- Marie, Pascal et Baptiste seront vers 10  h 30  à l'entrée du puits de Clairlieu. 

Aprés la descente du matériel photo par le puis de 38 m, nous parcourons le collecteur à la recherche de sujets pour réaliser les photos.

Voici les photos du jour :

Pour cette sortie nous irons jusqu'à l'escalier et la rampe d'écoulement de l'eau concrétionnée et ferons les photos entre le terminus du jour et le puits de Clairlieu.




Baptiste et Pascal se prépare pour les photos ( photo GJM  avec effet floue de côté)






Perles de cavernes dans le chenal calcifié (photo GJM)

Echelons concrétionnés (photo GJM)

L'eau qui ruisselle semble figée (photo GJM)

L'éternelle créatrice de ses splendeurs la goutte d'eau (photo GJM)
Calcite sur la roche  ruisselante (photo GJM)


Perles de cavernes dans un gour (photo GJM)


Spéléo montant un escalier concrétionné 



Spéléo admirant une coulée de calcite

Echelle cristallisée


Des perles à profusion






LA SOURCE DE BEL AIR

Pour la reprise après le confinement, nous avons sur deux jours réalisés les photographies des galeries, des inscriptions, la structure est aussi réalisé le plan , la coupe et l'élévation de la façade de la source de Bel Air appelés aussi les Caves.

Le but étant de réaliser un document pour faire prendre conscience de la nécessité de protéger ce patrimoine qui est en train de disparaître.

La source de Bel Air ou source des Sarrasins (à l'époque)  est située sur la commune d'Ancerville.

La construction de cet  ouvrage a été décidé le 24 juin 1839, afin d'alimenter la commune d'Ancerville en eau potable. en effet quatre sources alimentées la commune à cette époque d’après le registre du Conseil d'Hygiène du 13 février 1914 : la source du Chateau, la source du Couloir, la source des Sarrasins (Bel air) et la source de Rougemont.

A l'époque cette source  était de bonne qualité, le site était en culture (aujourd'hui boisés) et un périmètre de protection devait être établi car sur ces champs était répandus du fumier. 


Nous avons aussi commencé à rechercher les accès de l'aqueduc que nous avions exploré et  en 1998. ainsi que les structures de ces aménagements.

Ont participé :  Jean Marie GOUTORBE; Alain HUSS, Monsieur Yvon VANNEROT.

LA SOURCE DE BEL AIR EN PHOTOS :


VUE D'ENSEMBLE


Entrée gauche  la plus détruite


Entrée droite et le bassin de décantation 

Le collecteur vers l'entrée gauche
Le collecteur


La rigole d'alimentation


L'arrivé de la source en partie colmatée par les argiles
QUELQUES INSCRIPTIONS :







Quelques photos de la réalisation de la topographie :




ET LA RECHERCHE DES ANCIENNES STRUCTURES DE L 'ALIMENTATION :

Prospection 
Ces blocs pourraient correspondre à l'ouvrage ou se trouvait le carrefour des sources.


L'OEUVRE D'UN CONFINE

Une réalisation sympa en période de confinement :
Félicitations à l'auteur


UNE SORTIE PHOTOS SYMPATHIQUE

Samedi 29 février 2020, nous nous retrouvons sur Brauvilliers pour la troisième sortie photos du club.

Objectif une carrière peu connue, qui présente de magnifique galeries et front de taille, très peu de concrétions et un grand intérêt pour la faune avec une station de Niphargus Schellenbergi avec une population importante.

Ont participé à cette sortie :  Jean-Marie, Batiste, Vincent, Fabien et Sébastien.

Voici les photos réalisées  durant cette journée :

Photos de Vincent :

La galerie d'entrée avec ses étaiements
NIKON D 750  -  3200  ISO -  F 2,8 - 1/13 sec.  focale : 24


A la recherche de sujet à photographier
NIKON D 750   -  3200  ISO -  F 2,8  - 1/50 sec.  focale : 24



Photographe en action à la station de Niphargus
NIKON D 750   -  3200  ISO -  F 2,8  - 1/15 sec.  focale : 24


Photos de Jean Marie :

Un front de taille avec la poussière de l'extraction retombant sur le sujet
NIKON D 60  -  400 ISO -  F 8 - 1/50 sec.  focale : 18

Quel joli nid de perles de cavernes
NIKON D 60  -  200 ISO -  F 5,6 - 1/60 sec.  focale : 19


 
Nid de perles
NIKON D 60  -  200 ISO -  F 11 - 1/50 sec.  focale : 55

Photos de Baptiste :


Voie secondaire conduisant à un front de taille
PENTAX K 50   400   ISO -  F 7,1 - 1/50 sec.  focale : 18


Niphargus Schellenberghi dans leur lieu de vie
PENTAX K 50   400   ISO -  F 9 - 1/100 sec.  focale : 31


Contemplation
PENTAX K 50   400   ISO -  F 20 - 1/100 sec.  focale : 18

 
Autre regard sur le nid de perles
PENTAX K 50   400   ISO -  F 13- 1/80 sec.  focale : 55