Avec ces
températures caniculaires (comme dirait Fabien, quand la canicule s’emballe les
cannibales s’en…) une petite baignade dans une rivière souterraine est la
bienvenue.
Le temps semble
très sec pour la journée et nous décidons d’aller explorer la rivière
souterraine Peute Fosse en Haute Marne
sur la commune d'Ecot la Combe.
Une première
pour tout le monde ne connaissant pas la cavité et son accès nous décidons de
prendre une corde au cas où…Et vu l’accès nous avons bien fait cela facilitera
la descente dans la doline d’entrée.
Le samedi 28
juillet 2018, nous arrivons vers 11 h à l’entrée qui me fait beaucoup penser à
une classique d’Ardèche que nous avons fait en Mai dernier (Grotte de la Cocalhère-Cotepatière)
toute proportion gardée ^^.
L’entrée coupe
la cavité en deux parties, l’aval souvent bouché et connu sur quelques
centaines de mètres seulement et l’amont où se développe le réseau.
Yann G. m’a
signalé que l’Aval était bouché et qu’il fallait voir pour l’ouvrir à nouveau.
Je regarde ce
qu’il en est et après quelques coups de pelle, le passage semble passer car
derrière s’ouvre la rivière mais pour ne pas perdre trop de temps nous décidons
d’aller vers l’amont et nous retournerons à l’aval au retour.
L’entrée de
l’amont n’est pas très grande et nous met directement dans le bain il va
falloir s’allonger dans l’eau.
Une fois
quelques mètres franchis il faut nager, que du bonheur. Après les passages
noyés la rivière s’ouvre à nous. C’est une belle diaclase aux parois noires
avec quelques coulées couleur or le contraste est magnifique.
A 270 m une
première voûte mouillante semble se profiler mais nous décidons de continuer à
remonter le cours d’eau principal mais à 310 m une autre voûte mouillante
stoppe la progression.
Nous avons
prévu des masques pour voir comment se passe les passages noyés et Matthieu suit le fil et
passe le premier, le passage est vraiment ponctuel je passe le deuxième et
Fabien nous rejoint.
Vincent et
Baptiste préfère faire demi-tour car la visibilité s’étant dégradé suite aux
passages.
Nous continuons
la progression et à la bifurcation nous décidons de suivre la branche avec le
plus d’eau. La progression est plus difficile dans cette étroite diaclase et de
nombreux blocs bouchent le passage.
Arrivé dans la
partie très boueuse nous décidons de faire demi-tour, vu ce que l’on a soulevé
le passage de la voûte se fera à l’aveugle mais cela ne pose aucun problème.
Nous explorons
la deuxième branche, la galerie est très large mais pas très haute et nous
arrêtons notre progression un peu plus loin.
Nous revenons à
la voute mouillante qui se passe sans encombre malgré une visibilité nulle et
arrivons vers l’autre passage siphonnant.
Un fil d’Ariane
montre le chemin le passage n’est pas long, environ deux mètres je passe le
premier et Fabien me rejoint après plusieurs tentatives suivit de Matthieu.
Le
développement est faible et la galerie débouche sur une belle diaclase noyée
marquant le début du siphon.
Il est temps de faire demi-tour l’eau chargée en
particule ne permet plus de voir où nous mettons les pieds et nous en profitons
pour faire quelques photos.
Au retour i, Vincent et Baptiste nous attendaient
depuis 10 minutes et nous décidons d’aller explorer l’Aval.
Je retire
quelques pelles d’alluvions et de sables et Matthieu passe le premier pour
élargir le passage.
L’aval est une
belle galerie sur joint la rivière est un peu plus loin et nous arrivons au
début de la voûte siphonnante mais comme la visibilité est trop restreinte nous
décidons de faire demi-tour. L’aval fera l’objet d’une contre visite
prochainement.
Nous ressortons
de la cavité vers 15 h 30 et le temps de se changer une violente averse arrive,
le timing est parfait même si celle-ci fut courte il n’est pas bon de faire ce
réseau lors des pluies car l’entrée se noie totalement.
Une superbe
cavité à faire ou à refaire !
Participants :
Matthieu, Fabien et Vincent, Baptiste et Julien.
Votre récit fait resurgir des souvenirs de 1952 : nous, ados du village d'ESNOUVEAUX, bouleversés par les récits de Norbert CASTERET, étions descendus dans l'entrée de la Peute Fosse et notre imagination avait fait le reste ! A 84 ans j'ai le plaisir de vous suivre . Un grand merci !
RépondreSupprimerAncien speleo de Fains les Sources je suit toujours avec un grand intérêt les explos.continuer ça fait rêver
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