PENDANT L'OCCUPATION ALLEMANDE :
Mercredi 27 février 2019, nous avons commencé à réaliser une série de photos pour présenter une période plus délicate de l'histoire des carrières celle de l'occupation allemande et de l'utilisation de ces carrières à cette période.
Photos réalisées par :
Pascal CHASSEIGNE avec un Pentax K50
Jean - Marie GOUTORBE avec un Nikon D60
Prise de vues en pose B - Flashs à déclenchement à distance ou manuel.
L'armée allemande a réquisitionné et utilisé les carrières pour y héberger, voire construire des fusées de type V2. Pour cela il ont commencé à recenser les carrières à partir de 1943.
Pour nous rendre sur le premier site nous pénétrons dans la carrière par l'entrée de la Gare puis nous empruntons la galerie dit "La gare à sec"
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La galerie d'entrée avec la meurtrière de protection |
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Accès par la galerie dite "la gare à Sec" Le tunnel |
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Galerie principale |
Ces travaux d'aménagement qui étaient prévus pour accueillir 600 fusées, étaient sous le commandement de la Feldokommandatur 627 et portait le nom de code 1402.
C'est donc l'organisation Todt qui réalisa les travaux, pour cela il était nécessaire de modifier les structures de la carrière et également faire des transformations extérieures.
Pour réaliser ce stockage, les voies de circulation ont du être aménagées pour permettre le passage des encombrantes fusées V2 (12 mètres de long sans l'ogive et 2,54 m de largeur). tout cela en tenant compte dans la mesure du possible des piliers existants.
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Transformation de la galerie par des courbes |
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Réalisation de pilier en béton afin de déplacer et détruire les piliers naturels
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Une structure inachevée : Deux salles renforcées par une voûte en béton armé, coulé dans les vides creusés au dessus de la carrière, le plafond servait d'échafaudage pour la réalisation et aurait été détruit à la fin.
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une salle renforcée
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La voûte bétonnée |
Dans la voûte des IPN étaient posés pour la fixation de pont roulant (un V2 pesait 3 tonnes sans carburant), au fond on remarque la présence de longues fistuleuses, une fois le plafond de la carrière détruit la hauteur total était de 6 mètres.
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Un IPN |
Tout autour de ces deux salles les galeries étaient renforcés par des mur en moellons, la aussi les piliers devaient être détruits une fois tout ces renforts réalisés.
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Un mur en moellon |
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Mur en moellon avec une arche le pilier devait être détruit |
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L'arche vue de l'autre coté |
En surface certains puits d'aérage et d'extraction furent recouvert d'un blindage conique comme le puits de la Machine. Blindage de forme conique protégeant des bombes et servant également de prise d'air.
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Blindage du puits de la Machine
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Le puits Mazelin que l'on devine encore en surface, son blindage a été détruit et a serve a combler le puits d'aérage, au fond on peut voir la base du puits avec son cône de déblai composé des vestiges du blockhaus et on peut voir les renforts en brique réalisé par les allemands.
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L'emplacement du puits Mazelin en surface |
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Le puits Mazelin vue dans la carrière.
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Bibliographie :
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Inventaire des
souterrains de France - service géologie
de la Wehrmacht 1942-1944 – dossier 26 Meuse.
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La pierre raconte
Yvon Gaillet - éditions D. Guéniot -
2003
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Savonnières-en-Perthois
d'hier et aujourd'hui Roger Rotigni
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Meuse
souterraine éditions GERSM
·
Etude et
Inventaire de Savonnières en Perthois
(Master Géographie 2014) Jennifer Champin (USAN)
Tiens Jean-Marie, il y a des textes mots pour mots du site de Jean-Paul Delacruz repris à la page : https://derelicta.pagesperso-orange.fr/savo5.htm
RépondreSupprimerCe serait correct si tu citais cette source après lui en avoir parlé ?